Bonjour à tous et bienvenue dans notre grande et belle université qui compte 32 000 étudiants, un millier d’enseignants-chercheurs, un millier de personnels IATOS et des espaces verts. Située entre l’ANPE et la maison d’arrêt des Hauts-de-Seine, elle est un îlot entouré de frontières naturelles – des voies de chemin de fer et une autoroute deux fois deux voies – qui donne peu envie aux Nanterriens de venir nous voir, ni aux étudiants d’aller à Nanterre. Nous le regrettons beaucoup. Nous sommes donc très heureux d’accueillir sur notre campus des personnes de l’extérieur.
Notre université compte huit UFR, dont les plus importantes en nombre sont le droit et l’économie, puis les langues, la philosophie, les arts du spectacle, les STAPS, la maison de l’archéologie et la psychologie. Nous comptons également un IUT à Ville d’Avray sur les sciences de l’ingénieur, qui prend part chaque année au championnat du monde de robotique et le remporte chaque année. Nous formons également aux métiers du livre à Saint-Cloud. Un centre de soins à destination de nos étudiants ouvrira prochainement sur le campus de Nanterre.
L’image historique de l’université est en voie de s’estomper : nous ne sommes plus n’est plus « Nanterre la rouge ». Nous tournons vers l’avenir, Nanterre rejoindra un PRES, sorte de « super universités », avec l’université de Paris-8 et des grandes écoles.
Je suis statisticien et mathématicien. On reproche souvent à ma discipline d’être froide et théorique. Le reproche n’est pas infondé, mais peut s’appliquer à bien des disciplines, y compris la psychologie. J’ai toujours voulu mettre mes mathématiques au service du patient et du terrain. Il en va de même pour cette journée : ce n’est pas seulement un colloque théorique, car vous avez eu la bonne idée de réunir théoriciens et praticiens.
Je vous souhaite une bonne journée, avec la certitude qu’il en sortira de bonnes choses.
Christine GETIN
Nanterre n’est pas un choix dû au hasard : le premier professionnel de santé à avoir adhéré à notre association est Lucia ROMO, qui est professeur ici. Elle m’a encouragée à reprendre des études de psychologie à Nanterre. L’université est également un haut lieu des études de psychologie, or nous avons besoin que les psychologues se forment à ce trouble. Je remercie donc l’université Paris-Nanterre de nous accueillir dans cette salle.
Nous avons choisi cette thématique, car il faut pouvoir savoir après un diagnostic quels soins peuvent être prodigués, quelles interventions peuvent être mises en place, quelle priorité leur donner, quelle décision doit être prise et par qui – ces choix ne sont pas simples pour les familles.