Le TDAH se caractérise par un déficit des neurotransmetteurs.
La question reste posée de l’existence réelle d’un trouble neurologique.
La dimension héréditaire n’est pas contestable, mais le TDAH n’est pas un dysfonctionnement génétique. Des facteurs alimentaires et environnementaux ont également été avancés.
La prévalence varie selon les pays.
La détection précoce est réalisée à l’âge scolaire. Un tiers des adultes s’accommode de ce trouble ; un tiers le voit disparaître ; le dernier tiers le voit s’aggraver.
Les investigations sur les origines du TDAH doivent être poursuivies car les doutes sont nombreux. En outre, de nombreux enfants échappent au dépistage, ce qui ne contribue pas au développement de la prise en charge de la maladie.
S’agissant de son expression clinique, les signes sont nombreux, ce qui rend le diagnostic et la prévention éducative difficiles. Le TDAH est un sujet controversé tant en matière de reconnaissance que de soin, d’enseignement et de recherche. Il ne répond pas aux critères traditionnels d’une question de santé publique, mais s’inscrit dans le cadre des priorités de santé publique.
Le soin doit être élargi à la prévention.
- Il faut, pour détecter les malades, des tests fiables et des outils d’éducation fins, évolutifs et appropriés, à la disposition des éducateurs, des médecins et des enseignants.
- Il faut faciliter et améliorer la vie quotidienne des malades atteint d’un handicap cognitif par un accompagnement personnalisé et mieux reconnaître le rôle des aidants, qui est tout à la fois formidable et difficile.
- Il faut analyser, approfondir, consolider et développer les données épidémiologiques, qui constituent un indicateur indispensable pour avancer dans ce domaine.
- Enfin, il faut développer et coordonner une politique de recherche génétique, clinique, comportementale, sociale et thérapeutique.
Ces quatre axes sont ceux du plan de santé publique Maladies Chroniques, dans lequel le TDAH doit s’inscrire.