LES TROUBLES DU NEURODÉVELOPPEMENT (TND) : DE QUOI S’AGIT-IL ?
Les troubles du neurodéveloppement sont caractérisés par des difficultés significatives dans le développement de plusieurs fonctions du cerveau (fonctions cognitives) telles que la socialisation, la communication, la motricité, l’attention, le raisonnement, la mémoire ou encore les apprentissages.
Dans les classifications internationales, ces troubles regroupent :
- les troubles du spectre de l’autisme (TSA) ;
- le trouble du développement intellectuel (TDI) ;
- le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ;
- les troubles Dys (appellation française) qui regroupent :
- les troubles de la communication incluant le trouble développemental du langage (dysphasie), les troubles de la parole (principalement les troubles articulatoires) et de la fluence ;
- les troubles spécifiques des apprentissages du calcul (dyscalculie), du langage écrit (dyslexie) et du graphisme (dysgraphie) ;
- les troubles moteurs incluant le trouble développemental de la coordination (dyspraxie) et les tics chroniques.
TROUBLE DÉFICIT DE L’ATTENTION AVEC OU SANS HYPERACTIVITÉ
Il concerne 5% des enfants et 3% des adultes.
La stratégie nationale 2023-2027 permet de prendre en compte les spécificités des enfants, adolescents et adultes ayant un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
CE QU’IL FAUT RETENIR
- Un repérage anticipé pour intervenir le plus tôt possible et abaisser l’âge du diagnostic : un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sévère peut être diagnostiqué à partir de l’âge de 4ans [1].
- Une guidance parentale proposée aux parents dès le diagnostic de TDAH établi.
- Un soutien dans l’accès et l’effectivité des droits.
- Un accès facilité au périscolaire pour les enfants TDAH.
- Une scolarisation adaptée : méthodes d’apprentissage adaptées, accessibilité des supports et des environnements, accès aux compensations (pédagogiques, humaines et numériques), accès aux dispositifs d’autorégulation, prise en compte de la fatigabilité.
- Une scolarisation adaptée au collège, au lycée et à l’université, avec une attention particulière pour les périodes de transition.
- Une formation des enseignants sur l’adaptation de la pédagogie à la diversité des fonctionnements cognitifs.
- Des actions préventives et de sensibilisation pour éviter le harcèlement.
- Un soutien dans l’accès à l’enseignement supérieur avec l’extension d’Aspie Friendly aux autres TND (renommé Atypie friendly).
- Un accès aux thérapeutiques et aux accompagnements adaptés dans le cadre d’une filière de soins dédiée. [2]
- La prise en compte du TDAH par les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
- La prise en compte du TDAH par les soignants en milieu pénitentiaire.
- Un accompagnement en cas de diagnostic tardif (13 ans et plus).
- La proposition d’éducation thérapeutique pour les adolescents et adultes.
- La possibilité d’avoir recours à un groupement d’entraide mutuelle.
- Un accès à la culture et aux lieux culturels facilité pour les personnes TDAH et leurs familles.
- Un accès facilité au permis de conduire.
- La possibilité de bénéficier d’un service de répit et relayage.
- Des dispositions pour éviter la confusion entre TDAH et maltraitance.
- Un système d’écoute et d’informations au sujet des TDAH.
- A retenir pour le TDAH - Stratégie Nationale TND
Nous sommes fiers d’avoir contribué à l’élaboration de ces mesures que nous appelions de nos voeux. A présent vous pouvez compter sur notre engagement, notre tenacité et notre résolution pour poursuivre le travail pour les personnes TDAH grâce à votre solidarité et aux personnes TDAH actives dans l’association.