Pour la majeure partie des personnes atteinte de TDAH, son origine est liée à des facteurs à la fois génétiques et environnementaux.
Les facteurs génétiques
Le poids des facteurs génétiques est important dans le TDAH. Les études portant sur le génome confirment une cause polygénique pour la plupart des cas de TDAH, de nombreux variant génétiques se combinent entre eux et augmentent le risque d’apparition d’un trouble. Le TDAH peut également être lié à des anomalies monogéniques rares ou des anomalies chromosomiques.
Les facteurs environnementaux
Parmi les facteurs environnementaux pouvant être à l’origine d’un TDAH on retrouve :
- l’exposition à des toxiques, comme le plomb qui est très bien étayé, mais également les médicaments comme le paracétamol ou le Valproate (traitement utilisé dans l’épilepsie), et encore l’exposition aux phtalates (emballages), les pesticides organophosphorés, et les polluants liés à la circulation automobile comme l’oxyde nitrique.
- Les carences nutritionnelles sont également corrélées à la présence d’un TDAH tel que la ferritine sérique basse, un niveau modérément plus faible d’acides gras oméga-3, des taux de vitamine D maternels plus faibles.
- Les évènements pendant la grossesse et l’accouchement, comme un faible poids de naissance, la prématurité, la présence d’une hypertension artérielle chez la mère, ou d’une obésité, et également l’hyperthyroïdie ou l’hypothyroïdie chez la mère pendant la grossesse peuvent favoriser la présence d’un TDAH chez l’enfant.
- L’exposition à des carence affective, du stress, des infections, de la pauvreté et des traumatismes sont des facteurs qui augmentent le risque de TDAH.
Alors qu’une grande cohésion familiale et un soutien communautaire réduisent le risque d’avoir un TDAH de forme modérée ou grave.