La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de publier des recommandations de bonne pratique concernant le diagnostic et les interventions thérapeutiques pour le TDAH de l’enfant et l’adolescent.
Quelles évolutions en pratique ?
Concernant le diagnostic
Il n’y a pas de limite d’age pour poser le diagnostic de TDAH
Avant 5 ans, le diagnostic peut être posé, avec prudence, par une équipe pluridisciplinaire, si des interventions sont nécessaires.
Le diagnostic pourra être posé par tout médecin formé au TDAH
Un médecin généraliste qui a suivi une formation spécifique sur le TDAH, validée par un collège, pourra poser le diagnostic.
Le Bilan neuropsychologique n’est pas indispensable au diagnostic de TDAH
Le bilan est recommandé en présence de plusieurs troubles associés, ou de symptômes sévères pour établir le plan de soins
Le Bilan peut aussi être un outil utile au suivi de l’enfant
Concernant les interventions thérapeutiques
La psychoéducation doit être systématique et dispensée dès le diagnostic.
Elle sera poursuivie tout au long du suivi du patient.
Dès le diagnostic un PEHP doit etre proposé aux familles
Les programmes d’entrainement aux habiletés parentales (PEHP) sont recommandés en première intention.
Accompagnement scolaire
La mise en place d’aménagements pédagogiques est recommandée avant même le diagnostic et la formalisation d’un PAP ou d’un PPS.
Le médicament peut être prescrit après la psychoéducation
Il doit systématiquement être assorti de mesures d’accompagnement dont il améliore l’efficacité.
Il peut être nécessaire de tester différentes formes galéniques et différentes posologies pour trouver la bonne formule.
La HAS a publié un arbre décisionnel pour aider les médecins dans la prescription des médicaments.
Et pour les adultes ?
Les travaux de rédaction de recommandations pour les adultes vont démarrer en 2025.
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