Aujourd’hui, un grand nombre de psychiatres français s’accorde à reconnaître la nécessité de répondre à la demande de soins des personnes ayant un TDAH.
Les structures qui, aujourd’hui, doivent prendre en charge les rééducations des enfants TDAH ont du mal à répondre à la demande [1].
Il est important qu’un travail en concertation et en réseau des divers professionnels, pédopsychiatres, orthophonistes, psychomotriciens, psychologues, qui assurent les rééducations des enfants TDAH, se mette en place [2]. Ce travail doit se faire en dialogue étroit avec la famille et les enseignants afin d’apporter aux enfants TDAH la meilleure aide éducative et pédagogique. Il faut pour cela renforcer la formation des professionnels au TDAH et favoriser le travail en réseau.
Un rapport de l’Inserm de décembre 2002 sur le dépistage des troubles mentaux en France constate que :
« les pathologies telles que autisme, hyperactivité, troubles anxieux, troubles de l’humeur, troubles du comportement alimentaire, troubles obsessionnels compulsifs, schizophrénie sont parmi celles qui nécessitent les prises en charge les plus lourdes en termes de santé publique. Un diagnostic tardif est souvent péjoratif pour le pronostic. Il apparaît donc nécessaire de donner des moyens aux pédopsychiatres de reconnaître précocement ces troubles chez l’enfant ». [3]