Le Docteur Eric KONOFAL [1] attire donc l’attention des participants à l’Assemblée générale sur la nécessité de faire passer le message auprès des parents certes, mais aussi des médecins généralistes, qui, bien souvent, ne sont pas informés de l’existence du TDA/H ni des traitements possibles.
A cet égard, aujourd’hui (en 2003), en France, une seule molécule dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) : le méthylphénidate, plus communément appelée Ritaline®.
Le trouble TDAH était connu dès le XIX ème siècle ; le premier médecin à s’y intéresser est le Français BOURNEVILLE. Ses travaux ont été occultés en Europe à l’occasion des guerres de 1870 et 1914 ; en revanche, très tôt, ils ont été récupérés par les Américains. Dans les années cinquante, à la faveur du climat de culpabilité régnant en Europe à la suite de la seconde guerre mondiale, l’influence dans la psychiatrie du courant psychanalytique et de l’approche psychodymanique du trouble s’est accrue ; on parle alors de troubles « affectivo-caractériels » ; en France, aujourd’hui encore, beaucoup d’enseignants persistent dans cette erreur à propos du TDAH.
En revanche, Aux USA, privilégiant une approche non psychologique, on étudie le cortex et les régions du mésencéphale pour y rechercher l’origine éventuelle du trouble.