- « Evaluating dopamine reward pathway in ADHD : clinical implications ». Volkow ND & coll
- Lien vers l’article JAMA
Il y a donc une preuve scientifique préliminaire pour expliquer les altérations somatiques (troubles du sommeil, obésité, réponse au stress réduite, etc.) souvent associés au TDAH. Ceci expliquerait que le TDAH n’est pas seulement caractérisé par les altérations que l’on reporte classiquement (inattention, hyperactivité ou impulsivité) mais, chez un certain nombre de patients, il peut aussi s’associer à des altérations somatiques, comme des troubles du sommeil, de l’alimentation, du fonctionnement cardiovasculaire, de la réponse au stress, de l’obésité, etc. qui font du TDAH un véritable problème de santé publique et pas « seulement » un trouble qui touche le fonctionnement scolaire de l’enfant.
Si ces données sont confirmées par d’autres études, les altérations de l’hypothalamus peuvent suggérer des stratégies importantes pour le traitement des troubles somatiques associées au TDAH : par exemple, elles peuvent confirmer la base scientifique du traitement par mélatonine (dont la forme endogène est contrôlée par l’hypothalamus) concernant le délai d’endormissement long retrouvé souvent chez les enfants avec TDAH.
Samuele Cortese