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Caractéristiques du TDAH

, par Sylviane EHRER

L’idée est celle : d’un trouble qui se développe, mais dont le sujet a toujours été atteint, caractérisé par un déficit de l’attention, de l’impulsivité ; sachant que cette impulsivité est toujours une conséquence du déficit attentionnel : « l’action précède la pensée », il s’agit d’un élément essentiel du diagnostic.

On parle désormais de TDAH : trouble déficit de l’attention / hyperactivité, plutôt que de THADA : trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention (cette dernière terminologie remonte, en fait, à 1987 et est aujourd’hui quasiment abandonnée).

A noter que l’inattention peut être soit sélective, soutenue ou dirigée et ne peut donc concerner, parfois, que certaines tâches précises.

Concernant l’impulsivité, on distinguera l’impulsivité motrice (attrait pour les jeux dangereux, par exemple), de l’impulsivité cognitive (cas, par exemple, de l’élève qui répond spontanément à la question posée par l’enseignant quoique n’étant pas lui-même interrogé).

On estime que 5% environ des enfants sont concernés par le TDAH.
A noter que certaines études statistiques font part de chiffres allant de 1 à 20 ou 30% ; pour l’essentiel, ces variations s’expliquent par le fait que les dites études englobent les cas où seule l’hyperactivité est en cause.

Le méthylphénidate traite donc « l’inattention », et non l’hyperactivité.
En ce sens, le méthylphénidate est un "pourvoyeur d’éveil", en améliorant les composantes cognitive et motrice rétablit « l’action adaptée » vis-à-vis d’une consigne ou de stimuli.

P.-S.

Auteur : Eric Konofal
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