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Articles de presse -compilation de 2009

, par Christine Gétin, directrice

Sont regroupés ici des liens et des extraits d’articles de presse récents
Le généraliste du 16 octobre 2009 TDAH : ça va bouger !

LE MONDE | 14.11.09 | 14h48 • Mis à jour le 14.11.09 | 14h49

Direct Matin du 27 novembre 2009
Comment aider les enfants hyperactifs ?

Article paru dans LE GENERALISTE le 16 octobre 2009

TDAH : ça va bouger !

La définition prochaine du handicap cognitif promet des progrès dans la reconnaissance du Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH). Une véritable implication politique devrait fournir les moyens d’une meilleure prise en charge de ce problème de santé publique qui atteint 5% des enfants en âge scolaire - soit un peu plus d’un enfant par classe.


TDAH : l’environnement, pivot du pronostic

Reconnu comme tel que depuis peu, le trouble déficit de l’attention/hyperactivité ou TDAH touche environ 4% des enfants, surtout des garçons. Un trouble dont le pronostic est essentiellement lié à une prise en charge adaptée et globale : si la méthylphénidate est efficace à court terme, c’est surtout la qualité de l’environnement qui détermine la donne. Le point avec le Dr Marie France Le Heuzey (service de psycho-pathologie, Hopital Robert Debré, Paris)


Les troubles de l’attention touchent aussi les adultes

LE MONDE | 14.11.09 | 14h48 • Mis à jour le 14.11.09 | 14h49

Catherine, 43 ans, s’est rendu compte, dès l’enfance, qu’elle était
différente, en total décalage avec son environnement. Petite, elle avait
beaucoup de mal à se faire des camarades. "Adolescente, mes meilleures amies me présentaient en disant de moi : "T’inquiète pas, elle est un peu dans les nuages, mais c’est pas grave !" ." On lui reprochait d’être froide, distante. En fait, la jeune fille n’arrivait pas à fixer son attention. "Lors d’une conversation, un mot dans mon esprit ricochait sur un autre et je déconnectais du discours", se souvient-elle.

Après des études tumultueuses - avec des changements fréquents d’aiguillage, Catherine a fini par se stabiliser et trouver un emploi de directeur artistique. Alors que son premier enfant était diagnostiqué comme hyperactif, le pédiatre lui a conseillé de faire, elle aussi, un dépistage.

Le diagnostic est tombé au sigle barbare, "TDAH" pour "trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité".

"Nous n’avons pas de notion du temps, poursuit Catherine. Gérer un agenda est hypercompliqué. Nous ne savons pas anticiper. Nous avons besoin d’avoir un cadre." Il est arrivé à la jeune femme de se présenter à l’aéroport au moment du départ de l’avion, d’oublier des rendez-vous, ou même d’aller chercher ses enfants à l’école. "Je suis en quelque sorte un Pierre Richard au féminin", explique-t-elle. Les rapports avec les autres ne sont pas simples : "On est soit trop conviviaux, soit trop réservés. On ne trouve jamais le bon ton et on a vite fait de s’isoler", témoigne Catherine.

Selon les différentes études, on évalue entre 3 % et 8 % le nombre d’enfants souffrant de ce trouble qui persisterait à l’âge adulte dans 60 % des cas.

Martine Laronche


Direct Matin du 27 novembre 2009

Identifier le syndrome de l’hyperactivité demande une expertise approfondie.

Comment aider les enfants hyperactifs ?

Avoir un enfant hyperactif est souvent
source de désarroi pour les familles.
Devant les carences de la prise en charge
de ce trouble qui reste controversé, cinq parents
ont fondé, en 2002, l’association HyperSupers
TDAH-France (www.tdah-france.fr). Pourvue
d’un site internet documenté
et d’un forum d’échanges, elle
vise à mieux faire connaître cette
pathologie, permettre aux parents
de sortir de leur isolement et favoriser
une meilleure intégration
scolaire et sociale des enfants
atteints.

« Les parents nous appellent à trois
moments clés, explique Christine
Gétin, présidente de l’association.
D’abord, pour l’établissement du diagnostic, ensuite
parce qu’ils sont réticents à donner le traitement à
base de méthylphénidate à leur enfant. Enfin, ils nous
contactent quand se posent des problèmes scolaires. »


Les garçons hyperactifs ne dorment pas assez
Agence QMI
Reine Côté
27 novembre 2009

Non seulement les garçons hyperactifs ne dorment pas assez, mais la qualité de leur sommeil s’aggrave s’ils vivent dans un milieu familial difficile.

C’est ce ressort d’une nouvelle étude menée auprès de 2 057 mères de garçons hyperactifs par des chercheurs de l’Université de Montréal, de l’hôpital du Sacré-Cœur, du CHU Sainte-Justine, de l’Université Laval et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale de France.

« Nous avons découvert que les enfants qui ne dorment pas assez sont généralement des garçons hyperactifs issus de milieux familiaux difficiles », souligne le Dr Jacques Montplaisir, l’un des principaux auteurs de l’étude et professeur au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.

En interrogeant les mères, les chercheurs ont réalisé que les garçons dont la mère était peu instruite ou issue d’un milieu économique défavorisé souffraient davantage d’hyperactivité nocturne.

De plus, le garçon hyperactif réconforté en dehors de son lit ou encore dans le lit parental lorsqu’il se réveille la nuit risque de dormir moins longtemps et de voir son hyperactivité s’aggraver.

Courte nuit, hyperactivité ?

Le Dr Montplaisir, qui dirige le Centre du sommeil de l’Hôpital Sacré-Coeur, souligne par ailleurs qu’un sommeil court ou fragmenté entraîne une somnolence pouvant se manifester par de l’hyperactivité chez les garçons.

« Le risque que les enfants très hyperactifs dorment moins longtemps est cependant plus élevé que le risque que les enfants dont la durée du sommeil est courte deviennent hyperactifs », tient à préciser le Dr Montplaisir.

Publiée dans le numéro de novembre de Pediatrics, cette étude est la première à examiner le lien entre le manque de sommeil et l’hyperactivité auprès d’un large échantillon.
Short Nighttime Sleep-Duration and Hyperactivity Trajectories in Early Childhood


L’ADN pour expliquer le déficit d’attention

Des chercheurs américains croient que des centaines de mutations génétiques peuvent expliquer le déficit d’attention.
Une recherche publiée dans Molecular Psychiatry prétend que des centaines de variations génétiques pourraient être la cause du trouble de déficit d’attention (TDA) avec hyperactivité.
« Notre découverte des mutations génétiques qui altèrent le développement du système nerveux pourrait éventuellement favoriser une intervention plus rapide auprès des enfants qui souffrent de ce trouble », a mentionné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Josephine Elia de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie.
Madame Elia et son équipe ont analysé les génomes de 335 enfants souffrant de trouble d’attention et les ont comparés à ceux de 2 000 sujets jugés non hyperactifs. Il en résulte que les mutations génétiques sont plus courantes chez les patients avec un TDA que chez ceux du groupe-test.


Papa boit : les conséquences sur bébé

Stop_alcool_logo Le syndrome d’alcoolisme fœtale (SAF) pour un nouveau né est souvent le résultat de prises d’alcool durant la grossesse. Mais après avoir montré du doigt toutes les mères, même celles qui avaient bu un seul verre durant leur grossesse, la recherche suggère que la consommation d’alcool des pères serait aussi nuisible.

Bien qu’il existe une multitude d’informations et de connaissances sur les effets néfastes concernant la consommation d’alcool par la mère pendant la grossesse, on sait très peu de chose concernant le fait que celle des pères, avant ou pendant la conception, pourrait causer un dommage au bébé.


La télé rend (au minimum) con
26 Novembre 2009 Par Hestia

Petit à petit, la France bascule de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre (TNT). Le choix devient presque aussi large que l’éventail d’une belle andalouse. Dix-huit chaines gratuites contre six aujourd’hui ; au 30 novembre 2011, tout le territoire français sera couvert. Aujourd’hui de nombreuses études révèlent la toxicité de la télévision notamment pour les enfants. Alors que se développent des chaines spécialisées pour les enfants de moins de 3 ans, les chercheurs mettent en évidence la suspension de la motricité qui peut entraîner une modification des circuits synaptiques entre les neurones ce qui a pour conséquence une hyperactivité et un déficit attentionnel.
C’est notamment la réduction considérable de l’attention et de la relation entre parent et enfant qui est pointée. La télévision en quelque sorte se substitue aux parents et vient de cette manière court-circuiter ce que le philosophe Bernard Stiegler appelle une "écologie de l’affect" dans la famille tout autant que dans les relations sociales.


« L’exposition à la télévision retarde le développement de l’enfant de moins de 3 ans »
LEMONDE.FR | 17.11.09 | 15h00 • Mis à jour le 21.11.09 | 10h09

L’intégralité du débat avec Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, auteur du livre "Les Dangers de la télé pour les bébés", vendredi 20 novembre.

Paul : Quelles sont les conséquences physiologiques d’une exposition d’un enfant de moins de trois ans devant la télé ?

Serge Tisseron : Aujourd’hui, les conséquences physiologiques d’une consommation de télévision chez l’enfant de moins de 3 ans ne sont pas mesurées. En revanche, plusieurs études américaines montrent que la télévision chez l’enfant de moins de 3 ans ne favorise pas le développement et même peut le ralentir.

Papiluc : Choisir d’interdire est-ce partir sur de bonnes bases ?

Serge Tisseron : Il faut bien distinguer ce qui se passe avant 3 ans et ce qui se passe après 3 ans. Avant 3 ans, les seules interactions dont l’enfant profite sont les interactions en vis-à-vis avec un autre humain ou avec les jouets qu’il manipule. La télévision n’apporte rien à l’enfant parce qu’elle n’est jamais interactive.


La journée nationale de lutte contre le TDAH

Hier c’était la Journée nationale de lutte contre la hyperactivité, trouble dont je vous ai déjà parlé ici.

Le trouble Déficit d’attention/ hyperactivité (TDAH) touche de 3 à 5 % des enfants d’âge scolaire, soit un à deux élèves par classe. Les conséquences de ce trouble, telles que l’échec scolaire et les problèmes d’insertion sociale et professionnelle, sont bien connues. En revanche, les spécialistes ne s’accordent pas sur les causes, ni sur la progression réelle de cette pathologie, mieux diagnostiquée aujourd’hui.

Par Eliza Taddei le 23 septembre 2009
Posté dans Psychologie


L’hyperactivité des enfants au coeur des débats - synthèse d’une recontr

Christine GETIN, présidente de TDAH France et le Dr Michel LECENDREUX, Pédopsychiatre Praticien Hospitalier au Centre Pédiatrique des Pathologies du Sommeil du CHU Robert Debré ont souhaité la bienvenue à l’ensemble des personnes qui ont participé au colloque et remercient le Ministère de la Santé et des Sports, qui a accueilli la réunion en ses murs et l’a placée sous son haut patronage. Cette journée a accueilli aussi bien les patients et leurs familles que des médecins généralistes, scolaires, spécialistes, neuropédiatres, psychiatres, psychiatres d’enfant et d’adolescent, psychologues, psychomotriciens, élus ou journalistes etc.


Article paru dans l’édition du
Mardi 22 Septembre 2009

Strasbourg
Strasbourg / Semaine européenne
Mieux vivre avec l’hyperactivité au quotidien

Une conférence organisée vendredi 25 septembre par l’Association HyperSupers-TDAH France vise à donner de nouvelles pistes thérapeutiques pour aider parents et enfants à mieux vivre le trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) au quotidien. Soutenue par le conseil général du Bas-Rhin, la conférence s’adresse aux parents dont les enfants sont concernés par le TDAH, afin d’améliorer leurs habilités parentales et aux acteurs du monde médical, paramédical et scolaire en contact avec des enfants TDAH. …


C’est la Journée nationale de lutte contre l’hyperactivité


Enfant hyperactif : que faire ?

Souvent comparé à une tornade humaine, un enfant diagnostiqué hyperactif nécessite une prise en charge et une attention bien particulières, plus que de l’énervement. Ce trouble n’est pas à prendre à la légère : il touche 5% des enfants. Mais pour rendre cette hyperactivité plus gérable au quotidien, certaines démarches sont à suivre pour une meilleure prise en charge de l’enfant hyperactif que ce soit dans le cadre familial ou à l’école.

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